La faille

Genre : Thriller. Durée : 1h50. De Gregory Hoblit avec Anthony Hopkins, Ryan Gasling…

La faille est la dernière version d’Antony Hopkins méchant, malheureusement Hannibal Lecter doit se retourner dans sa tombe (façon de parler). J’exagère le film est un bon thriller maintenant, c’est toujours un peu les mêmes façons de tourner le scénario genre on nous guide vers une fin puis il nous laisse possibilité de croire qu’on s’est trompé, puis non en fait c’était bien comme ça que cela devait se terminer… euh non encore un rebondissement ouf, le gentil gagne quelle surprise ! A croire que les scénaristes de film copient sans réelle créativité les scénarii des séries télévisés (Les experts et autres…). Encore une fois je frappe un peu fort et le film ne mérite pas autant de mépris mais disons que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Parce que c’est énervant de voir des acteurs brillants se noyaient dans une histoire quasiment prédéfinies. L’intrigue pourtant commençait bien, un meurtre au goût de rebondissements qui auraient pu tenir le spectateur en haleine mais encore peut être par peur d’en faire trop ou cadrer par une morale toujours écrasante on tombe dans le quotidien moyen sans une réelle recherche des personnages.

Je ne vous mentirai pas le seul intérêt que j’ai trouvé au film c’est Ryan Gasling. Le beau jeune premier canadien se plie à l’exercice du rôle de l’avocat comme tout autre de ces collègues comédiens américains. -Ils l’ont tous fait : Tom Cruise « Des hommes d’honneur », Kevin Costner « JFK », Edouard Norton «  Larry Flynt », Keanu Reeves,…- Mais j’avoue que son côté avocat sexy, prétentieux et gagnant lui va comme un gant ou peut –être que ce ne sont que mes hormones féminines…

Bref, en espérant qu’il n’y aura pas de suite. La faille laisse apparaitre une crise des scénarii peut-être passagère – je l’espère- du cinéma américain. A suivre…